Editos

Engagés pour l’évolution de l’Information Scientifique et Technique (IST)

Nos éditoriaux reflètent notre engagement en faveur de l’accès ouvert et plus globalement de la SO, de la bibliodiversité, de l’innovation éditoriale et de la collaboration entre les acteurs de l’IST. Nous explorons les enjeux contemporains, les meilleures pratiques et les opportunités qui façonnent l’avenir de la communication scientifique.

Appel

Soutien au mouvement « Stand Up for Science »

L’Association des directeurs et personnels de direction des bibliothèques universitaires(ADBU), le consortium Couperin et EPRIST s’associent à leurs homologues américains,dont ils partagent les inquiétudes et dont ils soutiennent l’engagement et les actionspour préserver l’accès à l’information, maintenir la diffusion des savoirs et accompagnerle développement de la science au service de la démocratie et des citoyennes et citoyens-> Lire le communiqué

Rapport

Où en sommes-nous dans la mise en oeuvre de la politique de science ouverte ?

Résultats de l’enquête auprès des établissements d’enseignement supérieur et de rechercheLe Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche (MESR) publie les résultats d’une enquête auprès des établissements d’enseignement supérieur et de recherche (ESR) sur leurs politiques de science ouverte. L’enquête, pilotée par le Comité pour la science ouverte, s’est déroulée de décembre 2023 à janvier 2024.Elle visait à mieux connaître les politiques de science ouverte des établissements, ainsi que leurs avis concernant l’utilité de la politique nationale de science ouverte. L’enquête visait également à identifier les obstacles qui, à leurs yeux, entravent le progrès de la science ouverte en France.Au total, 105 établissements ont répondu à l’enquête, dont 10 organismes nationaux de recherche membres d’EPRIST.L’enquête montre une grande adhésion des établissements de l’ESR à la politique nationale. Seulement 2,9% des établissements répondants avaient adopté un document-cadre en matière de science ouverte en 2018, année de parution du premier plan national. À présent, ce chiffre s’élève à plus de 50% des établissements ayant défini une politique structurée dans un document.Sept des 10 organismes répondants se sont d’ores et déjà dotés d’un document-cadre, la réflexion étant en cours dans les 3 autres :– Centre national de la recherche scientifique (CNRS) – 2019https://www.cnrs.fr/sites/default/files/press_info/2019-11/Plaquette_ScienceOuverte.pdf– Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) – 2021https://www.cea.fr/chercheurs/Documents/information-scientifique/Charte-science-ouverte-CEA.pdf– Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (Inria)https://www.inria.fr/fr/science-ouverte-role-inria– Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae) – 2016https://science-ouverte.inrae.fr/– Institut national d’études démographiques (INED) – 2022https://so.site.ined.fr/– Institut Pasteur – 2021https://www.pasteur.fr/fr/ceris/bibliotheque/s-engager-science-ouvertePar ailleurs, l’enquête révèle une véritable adhésion à la politique nationale de science ouverte de la part des établissements. Tous les organismes répondants jugent utile ou très utile le Plan national pour la science ouverte (PNSO), de même que le Baromètre pour la Science Ouverte et l’entrepôt Recherche Data Gouv.Les établissements de l’ESR mettent en œuvre des stratégies en cohérence avec la politique décrite dans le Plan national pour la science ouverte. Sans grande surprise, dans les organismes comme dans les autres établissements, les mesures relatives aux publications, aux données et à la formation sont généralement plus avancées que celles relatives aux logiciels, aux codes sources et à l’évaluation.Par ailleurs, la perception des obstacles à la transition vers la science ouverte évolue en parallèle avec les avancées de la mise en œuvre de la politique de science ouverte. A la question « Au regard de votre politique actuelle, quels sont les plus grands obstacles à la transition vers la science ouverte ? » sont d’abord citées par les organismes les pratiques disciplinaires différentes et la résistance au partage et à la mise à disposition des données, puis les inquiétudes relatives à l’augmentation des coûts et la complexité technique.En savoir plus : – Rapport : Où en sommes-nous dans la mise en oeuvre de la politique de science ouverte ? Résultats de l’enquête auprès des établissements d’enseignement supérieur et de recherche. DOI : 10.52949/80.– Données du rapport : État des lieux des politiques de science ouverte des établissements de l’ESRSource : Ouvrir la Science

Appel

EPRIST signe l’appel de Jussieu pour la Science ouverte et la bibliodiversité

EPRIST signe l’appel de Jussieu disponible sur le site : http://JussieuCall.org. L’Appel de Jussieu s’adresse aux communautés scientifiques et aux établissements de recherche en vue de promouvoir un accès ouvert aux publications scientifiques qui encourage la bibliodiversité et l’innovation aux travers de nouveaux modes d’édition qui n’impliquent pas le transfert exclusif des abonnements vers les APC. En proposant, entre autre, un modèle économique alternatif de l’édition scientifique, cet appel se veut avant tout une ouverture prospective et dynamique pour publier autrement, notamment au travers de nouvelles pratiques d’écriture (avec par exemple la publication des données associées), de nouvelles procédures d’expertise (révision ouverte par les pairs…), de nouveaux services éditoriaux sur les contenus. Pour ce faire, une mobilisation large des acteurs institutionnels de l’édition et des communautés scientifiques s’impose !La signature de l’Appel par les institutions est en cours.Voir les modalités de signature sur le site : http://JussieuCall.org

Droit d'auteur

Communiqué commun sur la Réforme de la Directive sur le droit d’auteur dans le marché unique numérique

EPRIST partage et soutient les mises en garde des principales associations européennes de l’enseignement et de la recherche.Dans une lettre ouverte aux membres de la Commission des affaires juridiques du Parlement européen, l’association SPARC Europe et les principales associations européennes du domaine de l’enseignement et de la recherche mettent en garde contre les risques de dérives de la directive « Copyright ». Elles souhaitent un engagement ferme de l’Union en faveur de l’Open Science et de l’Open Access. Le consortium Couperin.org, la Conférence des Présidents d’Universités (CPU), la Conférence des Grandes Ecoles (CGE), la Conférence des Directeurs des Ecoles Françaises d’Ingénieurs (CDEFI), l’Association des directeurs et personnels de direction des bibliothèques universitaires et de la documentation (ADBU), l’association des responsables IST des organismes de recherche (EPRIST), le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), l’Institut national de la recherche agronomique (INRA), l’Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture (IRSTEA), l’Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux (IFSTTAR), le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD), l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), l’Institut national d’études démographiques (INED) et l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (INRIA) s’associent pleinement à cette démarche.Le communiqué commun « Réforme de la Directive sur le droit d’auteur dans le marché unique numérique : nous partageons et soutenons les mises en garde des principales associations européennes de l’enseignement et de la recherche« , marque la volonté des signataires de voir la nouvelle directive sur le droit d’auteur s’inscrire dans une orientation permettant aux communautés de l’enseignement supérieur et de la recherche d’accomplir pleinement leur mission de recherche et d’enseignement, en développant pleinement les potentialités du numérique, en s’orientant résolument vers l’Open Science, au sein d’un cadre juridique équilibré, sans régression ni entrave au-delà de ce qui est nécessaire. Vous trouverez le communiqué sur le site Couperin

Position

Mise en oeuvre de la Loi « pour une république numérique » : position EPRIST

La loi pour une République numérique n°2016-1321 (LRN) est une avancée majeure pour la science française, dans la mesure où elle favorise l’accès ouvert aux publications et aux données de la recherche (article 30), ainsi que la fouille de texte et de données (article 38 – FTD ou en anglais Text and Data Mining / TDM). Ce document élaboré par Eprist propose quelques analyses permettant de veiller à ce que les décrets d’application de la loi, en cours d’écriture, prennent en compte effectivement et confirment tous les progrès pour la science française que représente cette loi fondatrice.Lire notre analyse (PDF-557 k)

Position

Complément à la position d’EPRIST sur le TDM

Les responsables IST du CNRS, INRA, CEA, INRIA, INSERM, CIRAD, IFSTTAR, IRSTEA, IRD, BRGM, Institut Pasteur, IFPEN, INERIS, IFREMER, IRSN, ADEME, ANSES et scientifiques et établissements membres de l’Association EPRIST, qui ont saisi l’occasion des récentes  auditions sénatoriales sur la Loi numérique pour vérifier une convergence persistante de leurs positions, disposent à ce jour d’informations nombreuses, parfois contradictoires au premier abord, et qui font débat.En savoir plus (PDF – 372 Ko)

Position

Saluons une mobilisation et une coordination exemplaires de la recherche !

7 juillet 2016 Le 29 juin au soir, la Commission Mixte Paritaire (CMP) trouvait un accord sur la loi Pour une République numérique. Après plusieurs mois d’une mobilisation des milieux de la recherche, nous pouvons nous réjouir du fait que la recherche française dispose désormais d’un cadre juridique plutôt favorable.Pour rappel, dès la consultation, nos scientifiques, nos établissements et notre association EPRIST, tout comme la CPU, l’ADBU, Couperin et le CNNum, se sont mobilisés pour défendre nos positions :– pour limiter au maximum les embargos des éditeurs sur les écrits de la recherche publique (articles scientifiques) – article 17– pour disposer d’un article complémentaire permettant la pratique de la fouille de texte et de données sans entrave ni juridique ni technique – article 18 bis ajouté et voté par l’Assemblée Nationale grâce à ces contributions.A l’amont, durant près d’un an, autour du Livre blanc « Une science ouverte dans une République numérique » a pu être initiée par le Conseil scientifique du CNRS, une réflexion sur les pratiques et une expertise sur les textes, qui ont compté pour  l’élaboration de la Consultation nationale et, par la suite, pour la defense de nos positions.Notre engagement a permis de mobiliser les responsables de nos organismes et nos scientifiques pour interpeller le gouvernement et les parlementaires sur ce sujet fondamental pour la place de la France dans le Monde. Il a permis d’écarter la voie contractuelle pour l’usage du TDM qui se dessinait au travers de la version de l’article 18bis proposée par le Sénat.Jusqu’aux derniers jours avant la CMP, nous avons dû nous mobiliser pour convaincre, face aux pressions exercées par le SNE (Syndicat National de l’Edition).Mais nos scientifiques ont eu l’occasion de faire la démonstration de la nécessité de disposer des outils actuels à l’ère du Big Data (fouille de texte et de données – FTD ou Text and Data Mining – TDM) pour pratiquer la recherche, afin de pouvoir jouer à armes égales avec leurs concurrents (GB, USA, Japon, etc.) ; ils ont pu montrer qu’attendre la future révision de la directive européenne n’était pas raisonnable étant d’ores et déjà confrontés à cette concurrence. Ils ont pu expliquer que la France, pourtant en avance sur le développement des outils de traitement et d’analyse sémantique (outils de FTD) commence à se faire distancer par des concurrents qui disposent d’outils moins performants mais qui ont en revanche accès à des corpus de textes et de données beaucoup plus importants du fait de l’exception au droit d’auteur dont ils bénéficient pour accéder à toute la littérature scientifique nécessaire. Le préjudice pour la France, à la fois sur le plan scientifique (positionnement sur de nouveaux champs de connaissances pour produire de nouvelles connaissances) et économique (potentiel d’innovation et d’emploi en matière de TDM) aurait été énorme et cela a finalement été bien compris du politique.La recherche française dispose désormais d’un article 18bis dans la version Assemblée nationale assortie d’une modification du code de la propriété intellectuelle.Plusieurs questions demeurent cependant en suspens et nous attendons les décrets d’application pour pouvoir œuvrer à l’ajustement des politiques d’établissements en matière de gestion, de traitement et de diffusion des productions de la recherche.Au niveau européen, cette bonne nouvelle permet d’envisager avec optimisme la révision future de la directive européenne sur le droit d’auteur.

Position

Pratiques et besoins de Text Data Mining (TDM) au sein des organismes

Octobre 2015Dans le cadre de la préparation du projet de loi sur le numérique, EPRIST a rassemblé des exemples de pratiques au sein des équipes de recherche des organismes français de recherche, afin de montrer l’importance du TDM comme outil de traitement de données à des fins de recherche.Les échanges réalisés avec les scientifiques concernés à cette occasion ont fait ressortir les opportunités des usages de ces outils, tout comme les difficultés rencontrées par les chercheurs (freins juridiques à l’usage du TDM en l’absence d’une exception pour les travaux de recherche).En savoir plus : Note EPRIST sur le text et data mining – octobre 2015 (Word – 130 Ko)

Position

Politiques de sites et IST : les préconisations ADBU – EPRIST

Septembre 2014A la demande du MENESR, les associations ADBU – EPRIST ont rédigées une note stratégique intitulée : Politique de l’IST : quelle articulation entre politique nationale et politiques de site ? »Ouvrir la note : Recommandations_ADBU_EPRIST_politiques de site (PDF – 194 Ko)En savoir plus sur le site ADBU : http://adbu.fr/politiques-de-sites-et-ist-les-preconisations-adbu-eprist/

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Contact

Ensemble, faisons avancer l'IST

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